vendredi 5 novembre 2010

5 novembre 2010

Ahmed et Patrick en compagnie du metteur en ondes, Marc Beaudet de CKRL et de son fiston.

LE GANGSTÉRISME

      Le gangstérisme est un sujet pointilleux qu’Ahmed et Patrick ont choisi malgré ses difficultés. Un thème qu’ils ont, finalement, abordé de belle façon.

C'est quoi?
      Le sentiment d’appartenance, l’argent, les meurtres, la drogue et les bordels sont des caractéristiques représentant brièvement le monde des gangs de rue. La mafia russe, la mafia italienne et la mafia asiatique sont des exemples concrets de ce monde. Ils sont d’ailleurs réputés pour être les organisations criminelles les mieux structurées au monde. 

      L’énonciation de différents films sur les gangsters, comme le récent Gangster américain mettant en vedette Russel Crow et Denzel Washington et Le Parrain avec Al Pacino et Marlon Brando et en 2003, ont pris leur place dans l’univers cinématographique des gens depuis plusieurs années. Mais à quel point ces histoires reflètent la réalité des mafiosos et même notre réalité québécoise? 

Recrutement
     Une part importante de l’activité d’un gang demeure le recrutement, et ce, dès l’âge de 12 ans. Les femmes, moins nombreuses sont généralement moins susceptibles de faire partie d’un groupe criminel. Une femme peut progresser très rapidement dans la hiérarchie et devenir un membre important dans le processus de recrutement ou pour élaborer les stratégies menant aux fraudes ou aux autres actes criminels. L’autre rôle des femmes est dans le domaine de la prostitution. 

      Les gangs de rue et le crime organisé sont deux groupes qui ne fonctionnent pas de la même façon et ne font pas les mêmes actions. Les organisations criminelles sont beaucoup plus stables. Leur but est de faire de l’argent et leur hiérarchie est très rigide. Les gangs de rue ont un système moins stable et recherchent plutôt le plaisir dans leurs actions. Le multiethnisme est plus fréquent dans ces groupes, qui font la « job sale » et la plus risquée. Ils peuvent être au service des groupes organisés.

Situation au Québec
      La discussion nous a progressivement menées à commenter la situation des gangs de rue et du crime organisé au Québec. La capitale québécoise n’aurait aucun gang de rue répertorié et reconnu selon la police de Québec, depuis l’opération Scorpion qui a démantelé, le Wolfpack, un réseau important de Québec. Ces organisations font tout pour ne pas se faire reconnaître, alors ceux qui se donnent des allures de gangster, qu’on surnomme affectueusement les « wannabes », ne sont probablement pas des membres d’un gang illégal.

     Une situation différente existe à Montréal. La population plus nombreuse et les différents quartiers culturels augmentent le niveau de tension et par le fait même la criminalité. Nos animateurs se sont alors questionnés sur l’avenir de la Ville de Québec et le profilage racial dont ils sont eux-mêmes victimes face à la police.

Profilage racial
      L’exemple d’un stéréotype amené par les animateurs de quatre jeunes hommes immigrants s’en allant jouer au basket-ball ne doit plus être associé systématiquement à quatre membres d’un gang de rue. Cette pression policière, qu’ils ont, les amène à vouloir se défendre et répliquer. Malheureusement, cette tension grandissante crée des problèmes qui ne devraient pas exister.

     Différentes pistes vers un futur où les gens seront plus ouverts d’esprit, ont permis à l’émission de se terminer sur une note positive. Et vous, quelles sont vos solutions?

Merci de nous écouter, de nous lire et de nous livrer votre opinion, commentaire ou expérience sur le GANGSTÉRISME! 

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