Ahmed et Patrick en compagnie du metteur en ondes, Marc Beaudet de CKRL et de son fiston. |
LE GANGSTÉRISME
Le gangstérisme est un sujet pointilleux qu’Ahmed et Patrick ont
choisi malgré ses difficultés. Un thème qu’ils ont, finalement, abordé de
belle façon.
C'est quoi?
Le sentiment d’appartenance, l’argent, les
meurtres, la drogue et les bordels sont des caractéristiques représentant brièvement
le monde des gangs de rue. La mafia russe, la mafia italienne et la mafia asiatique
sont des exemples concrets de ce monde. Ils sont d’ailleurs réputés pour être
les organisations criminelles les mieux structurées au monde.
L’énonciation
de différents films sur les gangsters, comme le récent Gangster américain mettant en vedette Russel Crow et Denzel
Washington et Le Parrain avec Al Pacino
et Marlon Brando et en 2003, ont pris leur place dans l’univers cinématographique des gens
depuis plusieurs années. Mais à quel
point ces histoires reflètent la réalité des mafiosos et même notre réalité
québécoise?
Recrutement
Une
part importante de l’activité d’un gang demeure le recrutement, et ce, dès
l’âge de 12 ans. Les femmes, moins nombreuses sont généralement moins susceptibles de faire partie d’un
groupe criminel. Une femme peut
progresser très rapidement dans la hiérarchie et devenir un membre important
dans le processus de recrutement ou pour élaborer les stratégies menant aux
fraudes ou aux autres actes criminels. L’autre rôle des femmes est dans le
domaine de la prostitution.
Les gangs de rue et le crime organisé sont deux groupes qui ne fonctionnent pas de la même façon et ne font pas les mêmes
actions. Les organisations criminelles sont beaucoup plus stables. Leur but est
de faire de l’argent et leur hiérarchie est très rigide. Les gangs de rue ont
un système moins stable et recherchent plutôt le plaisir dans leurs actions. Le
multiethnisme est plus fréquent dans ces groupes, qui font la « job
sale » et la plus risquée. Ils peuvent être au service des groupes
organisés.
La
discussion nous a progressivement menées à commenter la situation des gangs de
rue et du crime organisé au Québec. La capitale québécoise n’aurait aucun gang
de rue répertorié et reconnu selon la police de Québec, depuis l’opération
Scorpion qui a démantelé, le Wolfpack, un réseau important de Québec. Ces
organisations font tout pour ne pas se faire reconnaître, alors ceux qui se donnent des
allures de gangster, qu’on surnomme affectueusement les « wannabes », ne sont probablement
pas des membres d’un gang illégal.
Une
situation différente existe à Montréal. La population plus nombreuse et les
différents quartiers culturels augmentent le niveau de tension et par le fait
même la criminalité. Nos animateurs se sont alors questionnés sur
l’avenir de la Ville de Québec et le profilage racial dont ils sont eux-mêmes
victimes face à la police.
L’exemple d’un stéréotype amené par les animateurs de quatre
jeunes hommes immigrants s’en allant jouer au basket-ball ne doit plus être
associé systématiquement à quatre membres d’un gang de rue. Cette pression
policière, qu’ils ont, les amène à vouloir se défendre et répliquer.
Malheureusement, cette tension grandissante crée des problèmes qui ne devraient
pas exister.
Différentes
pistes vers un futur où les gens seront plus ouverts d’esprit, ont permis à
l’émission de se terminer sur une note positive. Et vous, quelles sont vos
solutions?
Merci de nous écouter, de nous
lire et de nous livrer votre opinion, commentaire ou expérience sur le
GANGSTÉRISME!
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