15 octobre 2010

Jérémie, Samuel et Michael à l'animation !

LES JEUNES AU VOLANT

          L’acquisition du permis de conduire lorsqu’on vient d’avoir 16 ans est quelque chose de très intéressant et c’est une réalité chez nos quatre animateurs Jérémie, Mackey, Michael et Samuel.

       Un sujet très actuel, alors qu’un malheureux accident a causé la mort de quatre adolescents de 18 à 22 ans à Drummondville pendant la fin de semaine du 9 et 10 octobre 2010. Les jeunes hommes, qui roulaient au-dessus de 100 km/h dans un quartier résidentiel de Drummondville et dans une zone de 50 km/h, ont heurté un arbre de plein fouet à la sortie d’une courbe. Plusieurs réponses à des questions sont toujours inconnues dans cet événement. 

JEUNESSE

    Le manque d’expérience est un enjeu important dans les accidents de voiture. Les nouveaux conducteurs ne sont pas toujours aptes à avoir les bons réflexes pour éviter les dangers de la route. Malheureusement, les jeunes garçons, tout particulièrement, sont réputés pour avoir un surplus d’hormones, qui se transforme parfois par un goût marqué pour le risque et la témérité. Un fait moins généralisé chez les filles qui sont normalement plus peureuses sur la route (sans rancune les filles! VM) lorsqu’elles commencent à conduire. 

DROGUES et ALCOOL

      Jérémie nous a rapporté plusieurs données intéressantes sur les effets qu’ont les drogues et l’alcool sur le corps humain. Le manque de concentration et les perceptions diminuées sont les principales réactions à la consommation de ces substances (18 ans et +, petite note juste au passage ! J VM) Cette détérioration des réflexes, nécessaires à la conduite d’une voiture, est souvent la cause des accidents automobiles.

    En Europe, les policiers ont en leur possession une petite machine, pas plus grosse qu’un portefeuille, qui leur permet de passer des tests et savoir si le conducteur a pris certaines drogues. Une belle innovation qui aiderait assurément nos policiers québécois. 

PRESSIONS EXTÉRIEURES

       Pour passer du bon temps et avoir l’air cool, les jeunes vont demander au chauffeur de « peser sur le champignon », comme le dirait Samuel. Réactions mitigées chez nos animateurs, alors qu’on mentionne qu’on doit être assez responsable et mature pour prendre une décision éclairée et prudente. En même temps, le désir pour les jeunes adultes d’impressionner et faire envie aux autres est parfois très imposant, surtout si cela vient de son propre cercle d’amis.

      Les publicités des concessionnaires automobiles vantant leurs voitures pouvant rouler jusqu’à 200 km/h sont des influences commerciales fortes. Si le cadran indique 200, alors pourquoi ne pas l’atteindre? 

COURS DE CONDUITE

      Depuis le 17 janvier 2010, les cours de conduite sont redevenus obligatoires au Québec. La SAAQ désire par le fait même améliorer le bilan routier. Selon eux, les jeunes représentent près de 80% des nouveaux conducteurs, et un accident sur quatre implique les jeunes de 16 à 24 ans.

    Selon les gars, les cours ne sont pas suffisamment efficaces. Des solutions, comme un simulateur qui permettrait aux élèves d’être dans des situations risquées les formerait aux dangers de la route, en plus de leur faire vivre, pour un moment, l’adrénaline tant recherchée. Ils développeraient par le fait même des réflexes et une conscience sur la banalité de détails qui mènent à un accident.

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29 octobre 2010

LA MUSIQUE

       Aujourd’hui à l’émission, Catherine et Dany nous ont parlé de musique. Cette passion qui les anime a donné à la discussion une tournure intéressante, alors que l’artiste Ash est venu en studio pour une interview. 

INFLUENCE

       D’entrée de jeu, nos animateurs ont mentionné que le style vestimentaire est souvent influencé par le style musical que nous écoutons. Même s’il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier, certaines personnes vont avoir un « look » révélant leurs groupes préférés. Que ce soit les punks, les « métalleux » ou les rappeurs, ils ont des particularités qui les démarquent les uns des autres. Si Dany ne se sent pas à l’aise dans des vêtements autres que ceux qu’ils portent actuellement, qui sont amples avec une tendance hip-hop, Catherine affirme que malgré sa préférence pour le heavy metal, elle ne s’empêchera pas d’acheter un chandail rose qu’elle trouve beau.

       Ce choix musical influencé par l’entourage des jeunes, par exemple ce que les parents écoutent peut se transmettre à leurs enfants, peut aussi influencer le groupe d’amis avec lequel ils se tiennent. Bien qu’on puisse apprécier la personnalité d’une personne qui écoute de la musique différente, les sorties dans les spectacles ou endroits semblables permettent d’avoir un sentiment d’appartenance avec les gens aimant les mêmes groupes que nous.

POURQUOI LA MUSIQUE

       Écouter de la musique permet de s’échapper quelques instants. C’est un divertissement et aussi une source de réconfort lorsqu’on vit des émotions, comme une peine d’amour, de la tristesse ou même de la frustration. 

       L’interview avec Ash, un artiste de Limoilou, nous a fait découvrir les raisons qui l’ont poussé à faire de la musique, le choix des thèmes qu’il aborde, et le succès de son dernier hit « Profil d’un MC ». Ash y est allé d’un commentaire intéressant à une question concernant ses attentes face au public, en disant « la musique c’est mon plaisir égoïste, à la base je le fais pour moi. » 

CAUSES SOCIALES

       Nos animateurs ont parlé des chanteurs qui s’associent à une cause sociale précise en composant des chansons sur ces sujets parfois tabous. Les maladies, le viol, la toxicomanie, le SIDA, le suicide et plusieurs autres sont des thèmes souvent utilisés en lien avec une expérience personnelle des compositeurs. Dany a déclaré lui-même avoir écrit une chanson concernant le cancer, une maladie omniprésente dans son entourage qui le touche énormément. Avec ces chansons, ils veulent faire savoir aux victimes qu’elles ne sont pas seules et que la situation n’est pas banale.

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22 octobre 2010

Jo-Ann, Julianne et Sabrina aux micros!

LA MODE            


            Le thème à l’émission aujourd’hui était la mode. Les styles vestimentaires à l’adolescence définissent pour certaines personnes qui nous sommes et c’est pourquoi le sujet est très intéressant pour les jeunes, dont Isabelle, Jo-Ann, Julianne, Mélissa et Sabrina.

          

INJUSTICE

Soutien moral de Julianne et Mélissa ! 

             De plus en plus, on voit les tailles rapetisser, par exemple, les chandails larges ressemblent maintenant plus à des moyens. Lorsqu’on se dirige vers les rares boutiques 14 ans et +, on ne trouve pas beaucoup de choix pour les jeunes qui désireraient être originaux et à la mode. De plus, les centimètres de tissus supplémentaires à la confection des vêtements nécessitent-t-ils vraiment une augmentation de prix? Le chandail que l’on paie 15$ dans les boutiques peut en coûter 25$ chez les tailles +. De plus, les stéréotypes, comme "il est punk, donc il a tel caractère", nous empêchent parfois d'approcher une personne avec qui on pourrait avoir une discussion très intéressante.  


SURCONSOMMATION

            À l’adolescence, on vit une grande transition vers l’autonomie. Le magasinage est simple lorsque les parents paient pour eux, ils ont des limites et rien qui sort de leurs poches. Mais lorsque le jeune entre sur le marché du travail et qu’il commence à faire son propre budget, on note que certains d’entre eux vont être prêts à payer 50$ pour un chandail, ce qui représente jusqu’à une journée de travail. 

Isabelle et Sabrina lors d'une pause musicale.

La pression sociale

            Celle-ci est exercée par les amis et aussi la publicité, elle incite l’adolescent à consommer. Pour faire partie du groupe, on va aller se chercher un morceau d’une compagnie à la mode qui va coûter une petite fortune parce qu’il a la marque In du moment. Les publicités sont de plus en plus convaincantes et affirment que l’achat de leur produit vous apportera tellement de bénéfices qu'il devient alors indispensable d'avoir ce morceau.

CONFIANCE EN SOI

              Ce n’est pas tant le fait d’être à la mode ou non qui détermine si la personne a confiance en elle. L’inverse pouvant même être une piste de réflexion. C’est possible que les jeunes qui n’ont pas nécessairement confiance en eux aillent rechercher dans un style en particulier à démontrer une confiance qu’ils n’ont pas intérieurement. Donc s’habille-t-on pour nous ou pour les autres? 

ÉVOLUTION DE LA MODE

            L’évolution de la mode est une roue qui tourne comme on peut le remarquer avec différentes modes qui reviennent après plusieurs années. Depuis 1970, nos animatrices ont remarqué que les leggings ou les couleurs fluos, par exemple, étaient de retour en 2010. Une mention sur le passé et le style défraîchi de leurs parents a permis à nos animatrices de poser un regard vers le futur et se dire que probablement leurs propres enfants trouveraient leurs vêtements actuels tout aussi dépassés.

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